31 octobre 2015

STABB « The Four Skateboarders Of The Apocalypse »



STABB
« The Four Skateboarders Of The Apocalypse »
Cd 28 titres (22’48’’)
ARSENIC SOLARIS
Grind Noise Ambiant – France – sortie le 01 décembre 2015

STABB est un jeune groupe hexagonal fondé en 2014. La formation nous livre avec « The Four Skateboarders of The Apocalypse » un premier album où il n’y aura pas de juste milieu, soit vous allez adorer, soit vous allez détester. Le trio français nous propose un ensemble incontrôlable où le grind se mêle au noise, à des samples et à des teintes ambiantes. De plus, le tout est soutenu par une batterie programmée des plus furieuses. Honnêtement, je ne suis pas du tout amateur de grind, de noise et d’ambiant. Lorsque ces trois styles cohabitent voire fusionnent comme c’est le cas avec STABB, je n’arrive pas à suivre cette musique que je ne comprends pas. C’est pourquoi, ne pouvant être objectif sur le sujet, je ne commenterai pas cette démarche. A titre d’information, deux personnes interviennent derrière le micro sur « Jane Doe ». Si elle est un peu machinée sur « The Hammer Of Ganesh  », la voix devient « claire » sur « The Four Skateboarders Of The Apocalypse Part 2 » et au début de « The Four Skateboarders Of The Apocalypse Part 1 ». Quelques plans moins énervés se manifestent sur « Remorse (Yeah) ». Les samples du début de « Related » évoquent un jeu vidéo. Les bruitages terminant  « Give Up » servent de fil conducteur à « Morbus Reptilia ». La seconde moitié de « Gigantic Dinosaurs With High-Tech Chemical Weapons Invading Planet Earth », instrumentale, évoque à un bourdonnement. Une voix samplée dirige « The Art Of Sex » qui est l’une des deux accalmies, l’autre est purement ambiant « Wandering » dépassant les 7 minutes. Un album à ne pas mettre entre toutes les oreilles mais réservé à un public très averti. Vous êtes prévenus.
Eagle / ODYMETAL 30.10.2015.

 

29 octobre 2015

CHAINSHEART « Leaving Planet Hell »



CHAINSHEART
« Leaving Planet Hell »
11 titres (49’32’’)
PITCH BLACK RECORDS
Heavy Metal Mélodique– Chypre – disponible

Direction l’île de Chypre, à Nicosie pour être précis, d’où nous vient CHAINSHEART. Fondé en 2011, le quatuor publia un premier album « Just Another Day » en 2012 dont le successeur n’est autre que le présent « Leaving Planet Hell » cette année. Tout au long de ce dernier, on est plongé dans un plaisant heavy mélodique. D’entrée de jeu, on notera l’efficace « Soul Kingdom  », le tonique « Breeze » donnant de l’énergie et doté d’un côté happy, puis « Flames That Rise » qui devrait permettre une interaction avec le public. De son côté « Return To The Stage », avec un clin au « Jawbreaker » de JUDAS PRIEST, renferme pas moins de 3 solos. Des claviers s’invitent aussi dans l’édifice ainsi que des guitares acoustiques comme sur le posé « Mystery » qui joue sur les ambiances. On les retrouve également sur le bien mené « The Spell » fermant la marche dans un esprit power ballade sortant un peu de l’ordinaire. Possédant un riff un peu plus sombre, « Dangerous Drop » accéléra le rythme sans prévenir. « Journey », seul morceau privé de chant, se conclut par un long solo dans une ambiance apaisante. Au final, CHAINSHEART nous livre un agréable et sympathique album.

Eagle / ODYMETAL /27.10.2015.